La dépendance à l’alcool et l’insomnie coexistent souvent. En effet, nombreuses personnes présentant des troubles de l’endormissement se tournent par erreur et non sans risques vers l’alcool pour les aider à se reposer.
La relation entre l’alcool et l’insomnie
L’alcool et l’insomnie sont une combinaison dangereuse qui mène souvent à la dépendance. Ils entretiennent une relation complexe.
L’insomnie est un trouble qui empêche une personne de passer une nuit reposante. Cela peut signifier que la personne n’arrive pas à atteindre un niveau de sommeil profond, se réveille plusieurs fois par nuit ou ne peut pas s’endormir. Chacune de ces possibilités signifie que lorsque la personne se réveille, elle ne se sent pas reposée.
Au jour le jour, cela ne semble pas être un problème urgent. À long terme, toutefois, cela peut porter préjudice à l’humeur, à la santé physique et mentale, au rendement au travail et à la qualité de la vie.
L’insomnie peut être facilement traitée la plupart du temps et, si elle est détectée suffisamment tôt, complètement évitée avant que des dommages irréversibles ne surviennent. Malheureusement, beaucoup tentent d’utiliser les effets sédatifs de l’alcool pour combattre leur insomnie par l’automédication. Or, l’alcool peut engendrer des risques et aggraver le problème.
Causes de l’insomnie
Les causes de l’insomnie varient considérablement d’un cas à l’autre, mais la plupart d’entre elles sont dues à un facteur de stress externe. Quelque chose d’aussi simple qu’un changement d’horaire qui perturbe nos rythmes circadiens, communément appelés nos «horloges internes», peut en être la cause. Les autres causes peuvent notamment inclure :
– Stress ;
– Mauvaises habitudes de sommeil ;
– Manger en trop grande quantité le soir ;
– Autres troubles de santé mentale ;
– Effets secondaires des médicaments ;
– Les conditions médicales ;
– Autres troubles du sommeil ;
– Consommer de la caféine, de la nicotine et / ou de l’alcool trop tard dans la soirée.
Comment l’alcool affecte les personnes souffrant d’insomnie
La dépendance à l’alcool et l’insomnie peuvent s’aggraver et leur association être d’autant plus dommageable. Lorsque un individu remarque qu’il a des problèmes de sommeil, sa première réaction peut être de boire un verre.
À l’occasion, un verre d’alcool peut aider de nombreuses personnes à s’endormir. Cependant, la consommation d’alcool, même en petite quantité, rendra plus difficile l’accès à un sommeil profond, également appelé sommeil paradoxal. Sans sommeil profond, notre corps et notre esprit sont incapables d’entrer en phase de régénération pour se préparer au lendemain.
Le problème majeur est que les insomniaques qui traitent leur problème par l’alcool peuvent ne pas ressentir les effets négatifs au début. Ils peuvent plusieurs fois solutionner leurs problématiques insomniaques de cette façon et penser que leurs problèmes de sommeil sont guéris. Toutefois, ils finissent par s’apercevoir qu’ils sont fatigués au réveil.
La solution leur semble simple. Ils prennent une bière, un autre soir un verre de vin. Plus ils en prennent, plus ils sentent le besoin de renouveler cette habitude et à force, ils finissent par développer une dépendance à l’alcool.
Statistiques sur l’alcool et l’insomnie
En moyenne, entre 10% et 20% des adultes consomment de l’alcool pour les aider à s’endormir. Par ailleurs, on estime que 30 à 35% des adultes souffrent d’une forme ou d’une autre de symptômes d’insomnie.
L’insomnie en tant que trouble concomitant
Bien que l’insomnie puisse entraîner une dépendance à l’alcool, le contraire, comme de nombreux troubles mentaux , est également vrai. En général, la consommation d’alcool peut empêcher une personne de sombrer dans un sommeil profond, ce qui est essentiel pour le fonctionnement normal du cerveau, la santé physique et le bien-être émotionnel.
La dépendance à l’alcool peut avoir des conséquences délétères dans le quotidien et les relations sociales de l’individu.
Quelqu’un qui recherche un traitement pour son insomnie, sans prendre en compte sa consommation d’alcool, pourrait aggraver le problème. Si une personne n’est pas au courant de sa propre dépendance à l’alcool, son médecin ne peut pas lui prescrire un traitement approprié.
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